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Yazım Tarihi: 29 Haziran 2022

Masturbation: jeunes filles et hommes se ressemblent de plus et puis

Masturbation: jeunes filles et hommes se ressemblent de plus et puis

Chez les jeunes adultes, hommes et jeunes filles ont les memes conceptions et pratique de la masturbation, d’apres une etude menee en Suede sur plus de 3000 individus agees de 18 a 22 ans.

Mes etudes seront forcement delicates lorsqu’il s’agit d’evoquer la masturbation. La commode n’est pourtant pas rare: 1 sondage IFOP/CAM4 realisee en mai 2014 aupres tout d’un echantillon representatif d’une population francaise de 18 ans et plus, montrait qu’un tiers des jeunes femmes et deux tiers des hommes s’etaient masturbes i  l’occasion des trois derniers mois, tandis qu’un homme sur trois et une femme sur neuf le faisait bien un coup via semaine. Dans toutes les enquetes, nos hommes seront plus nombreux a se masturber et ils le font plus souvent que les femmes. Mais cette fois, une etude montre des resultats bien multiples: conduite par quatre universites (Essen, Louvain, Gottingen et Malmo), elle s’est focalisee dans une tranche particuliere de la population, les etudiants ages de 18 a 22 annees.

«La masturbation c’est mega!» (groupe 1)

Manque moins de 1566 jeunes filles et 1452 hommes ont donc ete interroges, et les resultats montrent qu’une large part des femmes (50%) et des hommes (61%) propose un profil statistique tres proche. En particulier 1 recours frequent a toutes les fantasmes sexuels (juges comme tres excitants), une attitude positive vis-a-vis d’la masturbation et un taux eleve d’orgasmes pendant celle-ci. Dans ce groupe majoritaire (groupe 1), la moitie des femmes et un quart des hommes dit meme avoir plus rapidement un orgasme en se masturbant qu’avec 1 partenaire; un quart des femmes et un dixieme des hommes trouvent meme que l’orgasme est plus agreable en solo qu’en duo. Et cela confirme indirectement la theorie sexologique en fonction de laquelle, acquerir seul une certaine experience du plaisir est correle a une plus grande facilite orgasmique en duo, ainsi qu’a une satisfaction sexuelle plus importante en couple.

«La masturbation c’est un tantinet degoutant… mais ca marche» (groupe 2)

Le second groupe (34% des hommes et 22% des femmes) reste aussi relativement similaire Afin de les hommes et ces dames. Il s’agit de ceux ayant une vision plus negative d’une masturbation et des fantasmes sexuels (rarement excitants), ces derniers etant d’ailleurs moins utilises que par le groupe precedant. Toutefois, lorsqu’ils se masturbent, les hommes de ce groupe n’ont pas moins d’orgasmes que des autres. Ca reste un brin differente pour ces dames puisqu’elles ne sont plus qu’une dans 5 (contre la moitie au groupe 1) a avoir plus facilement votre orgasme en solo qu’en duo, ainsi, une sur neuf a tomber sur l’orgasme ainsi obtenu plus agreable qu’en duo.

«La masturbation, d’accord, mais pas de quoi s’exciter» (groupe 3)

Enfin, les chercheurs distinguent un troisieme groupe qui ne reunit que des jeunes femmes (23% des femmes interrogees) ayant plutot une vision positive d’une masturbation et une utilisation moyenne des fantasmes sexuels lors de celle-ci. Pourtant, ces jeunes filles ont moins souvent d’orgasmes en solo que les deux autres groupes. Elles paraissent aussi moins grandes a avoir deja eu des orgasmes toutes confortables sexuelles confondues elite singles (75% des femmes, contre 88% dans le groupe 2 et 100% dans le groupe 1). Celles qui en ont trouvent cela plus facile (88%) et plus rejouissant (93%) en duo.

Le paradoxe du groupe 3

En conclusion, la chercheuse de l’universite de Malmo qui possi?de dirige ce boulot, Eva Elmerstig, s’interroge avec ses collegues sur l’apparent paradoxe du troisieme groupe. «Pourquoi ont-elles rarement des orgasmes en se masturbant et pourquoi preferent-elles jouir avec d’autres activites sexuelles?» Leur toute premiere hypothese reste «qu’elles desapprouvent inconsciemment la masturbation» bien qu’elles semblent plutot ouvertes i  propos des confortables solitaires. Seconde hypothese, qui n’exclut pas la toute premiere, «le bonheur sexuel reste Afin de elles lie a toutes les sentiments amoureux, au partenaire». Faire l’amour est plus gratifiant que «se Realiser plaisir». J’ai troisieme hypothese est que, faute d’avoir developpe une experience suffisante de l’orgasme par la pratique en masturbation, ces jeunes femmes auraient aussi environ en gali?re a y acceder avec un mari.

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